Chyc Polhit MAMFOUMBI

Je constate que je ne me suis pas encore présenté sur le forum.
Allez je me lance.

Je m’appelle Chyc Polhit MAMFOUMBI,
Certain me considère comme un fou rêvant sans cesse plus haut que les cheveux dressés de sa tête. Moi, je préfère dire de moi que je suis un conteur. Un fou certes, mais un conteur avant tout. Amoureux de choses et de rien, des gens mes semblables, libre comme un saltimbanque, je ne vis que pour jeter au vent les paroles puissantes de mon cœur que je laisse courir jusqu’aux premières oreilles gourmandes de tous les curieux de savoirs exotiques et mystiques. D’ailleurs si je conte, c’est pour changer le monde, transcender les sentiments les plus vils en rêveries mirifiques, emmener vous mes semblables au bonheur des choses simples. L’ambition est ambitieusement ambitieuse. L’intention est sincère et requiert toute votre imagination. Imaginez, un monde où le margouillat et la musaraigne danseraient la macaréna,où l'atanga titillerait la pomme, un village grand comme la main généreuse de ma grand-mère dans lequel Eux et eux vivraient ensemble en toute harmonie. J’imagine de mes propres yeux, un soleil rouge et langoureux qui embrasserait chaque terre ocre émergée. J’entends déjà cette odeur de terre mouillée de latérite moandaise (merci Béa), je la sens qui patauge dans les vapeurs de brouillard avant de se répandre en insolence sur les façades des cœurs endurcis.
Il était une fois le conteur qui croyait changer le monde par la force de son cœur.
Il contait contes et merveilles, veilles et veillées, sans aucun résultat jusqu’au jour…
Jusqu’au jour où il comprit que jamais il ne parviendrait à changer le monde.
Alors les sourcils batailleurs, la « tignace » broussailleuse, il grimpa au sommet de la plus haute tour que les enfants des Hommes avaient érigée en fierté sur La Montagne Prodigieuse du Mont Boudinga. Une fois parvenu au sommet, Il avala l’horizon de ses yeux jusqu’aux dernières gouttes de lumières qui s’offraient à lui. Alors la larme, la première jaillit, ronde et mielleuse, frêle ou seulement intimidée par ce monde "inchangeable".
Quand enfin, elle finie sa course humide sur le rebord de sa lèvre inférieur, à la commissure qui dessine le sourire du découvreur démérite, c’est à ce moment là qu’il comprit Tout. Tout de tout. Depuis les tréfonds de l’abîme on vit l’obscure clarté de ses rêveries d’aveugle se dissiper dans la quintessence de cette sagesse nouvelle révélée : Autrefois, s’il contait, s’était pour changer le monde, aujourd’hui si il conte, c’est pour que le monde lui ne le change pas. Telle est et telle sera son unique ambition et sa dernière intention : ne rien espérer en ce monde morne, gris, sombre de cœur…

A moins peut-être que…
De retrouver les siens, ceux là qui ont partager son histoire, son enfance son vécu. Ceux là qui se suffisent du peu et du rien d'une petite vie simplette dans le creuset d'une vallée généreuse: la ville de Moanda ou de Mounana ou encore de Bakoumba.
Les siens d'ici et d'ailleurs.
Les siens d'ASSENGA.
Il les aime beaucoup, tous autant qu'ils sont.

KabourangwôÔÔÔÔ !!! ("Bien de choses à vous" en langue Ipunu du Gabon)

Elle a mis le temps à arriver cette présentation,
mais y'en a bonne!!!
Donc Wellcome P'tit Prince!

Belle présentation ! Chyc et choc !

Tu nous transportes au village une fois de plus... ça sent bon le soleil du Gabon, ça sent bon la latérite, ça sent bon l'atanga !

Ne change rien... conte, conte et raconte encore, on adore !!

Diboti (merci)

TchouoOOOOOO !!!
Je suis déjà chef de village. Attention Stéphane, le Petit Prince va devenir grand ôÔÔÔ !!!

Tu vois Katia, à force de parler du village je suis devenu moi même chef de village. Le chemin à faire pour devenir Grrrrrrrrrrrand Ministre des Affaires Ambianceuses est encore loin, mais je ne désespère pas.

Chyc Polhit MAMFOUMBI a écrit:Tu vois Katia, à force de parler du village je suis devenu moi même chef de village. Le chemin à faire pour devenir Grrrrrrrrrrrand Ministre des Affaires Ambianceuses est encore loin, mais je ne désespère pas.

Oh mais moi je suis sure que tu vas y arriver très vite. Attention Titi et Katia vas y avoir de la relève!!!!!

Mais quelle présentation OOooooooooo ! Un vrai grand chef de village
Merci pour le vocabulaire, je va vite voler un cahier à mon fils pour les graver

Chyc Polhit MAMFOUMBI a écrit:Tu vois Katia, à force de parler du village je suis devenu moi même chef de village. Le chemin à faire pour devenir Grrrrrrrrrrrand Ministre des Affaires Ambianceuses est encore loin, mais je ne désespère pas.

NE t'en fait pas tu as déja ce statut
du doux suintement du téléphérique en passant par la colére de l'ogoué ,l'odeur de cette terre sang ,la crepitude de ton crane ,la blancheur de nos corps,la verdure de notre equateur,la sauvagerie de la jungle et la douceur de ses fruits nous sommes et nous resterons les anciens enfants du GABON

Chapeau bas Chyc!!!Cette présentation est encore mieux à écouter sur ton site......Un vrai de vrai!!!
A Béa,je dirais....en rectifiant:"anciens enfants du GABON"...."ENFANTS DU GABON..........POUR TOUJOURS!!!!"

Chyc,présentation magnifique que tu nous fait là!!!Arrivé à la fin on se dit déjà!Personnellement je continuerais à te lire encore et encore si il y avait plus,rien que tes mots me procure et sûrement aux autres aussi une sensation qu'on aimerait qui dure...dure!Chapeau bas Chyc.

Béa,félicitation à toi aussi,de trés belles paroles que ce que tu écris.

Haussmann a raison TOUJOURS convient mieux.Alors Béa réecris nous ça sans te trompé.

Waouhhh terrible cette présentation de toi grand chef!!
Bises